Le télétravail gagne du terrain et concerne désormais 29 % des salariés

Selon un sondage réalisé par Ipsos-Sopra Steria, 29 % des actifs ont bénéficié du télétravail en septembre, contre 17 % avant la crise du Covid-19. En majorité, ils souhaitent que la pratique continue de se développer.

Le télétravail semble bel et bien s’imposer dans les entreprises, suite aux bouleversements apportés par la crise sanitaire. Selon un sondage réalisé par Ipsos-Sopra Steria pour Le Parisien, et publié lundi 11 octobre, 29 % des actifs affirment aujourd’hui travailler au moins un jour par semaine à distance. Avant la pandémie de Covid-19, ce pourcentage s’élevait à seulement 17 %.

Le nombre de personnes faisant deux jours de travail à domicile, en particulier, a explosé entre mars 2020 et septembre 2021 : il est passé de 4 % à 11 % de la population en âge de travailler.

Selon l’étude, 74 % des personnes ayant télétravaillé pendant la pandémie ont aimé l’expérience. Appréciant notamment le gain de temps, la “meilleure organisation”, ou encore la facilité à gérer leur vie privée, favorisées par le travail à distance. Chez les 26 % qui affirment avoir mal vécu cette période, “c’est le contact humain avec les collègues qui a le plus manqué, loin devant les conditions matérielles comme le logement inadapté ou le manque de matériel technique”, explique Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, dans Le Parisien.

Des entreprises encore réticentes

À l’avenir, 64 % des actifs aimeraient que la pratique du télétravail “reste nettement plus importante qu’avant la pandémie”, souligne le sondage d’Ipsos-Sopra Steria. 28 % d’entre eux souhaitent profiter de ce dispositif deux jours par semaine et 23 % trois jours.

Ils sont aussi 19 % à souhaiter être en 100 % télétravail. Enfin, seule 9 % de la population active ne souhaite pas adopter ce nouveau mode de travail.

Toutefois, le télétravail ne concerne pas encore tous les actifs. Ainsi, 71 % des personnes interrogées ont affirmé ne pas pratiquer le travail à domicile. Si certains métiers imposent une présence sur sites, ce chiffre s’expliquerait aussi par le fait que certaines entreprises émettent encore des “réserves” sur cette pratique.

Source Courrier cadres