Télétravail. Les salariés d’Apple refusent le retour obligatoire au bureau décidé par Tim Cook

Un courrier rédigé par des salariés d’Apple demande à la direction de l’entreprise de réfléchir différemment à sa politique en matière de télétravail. Les employés ont réagi au changement de directives communiqué début juin par le PDG, qui a annoncé un retour obligatoire en présentiel trois jours par semaine. Les signataires s’inquiètent pour leur qualité de vie et l’efficacité de leur travail.

Les employés d’Apple n’ont pas bien accueilli les annonces faites par Tim Cook en matière de télétravail. Le PDG a envoyé mercredi 2 juin un e-mail annonçant qu’à partir de septembre, les salariés devraient être présents dans les locaux tous les lundis, mardis et mercredis. Ces derniers ont protesté dans un courrier, rapporte The Verge.

Dans ce document corédigé par 80 des 2 800 membres d’un groupe pro-télétravail, les employés américains expriment leur opposition à la nouvelle règle. Ils dénoncent une obligation de choisir entre leur travail chez Apple et leur « famille, bien-être et environnement permettant un travail efficace », regrettant la disparition de « l’ouverture que permet la flexibilité ».

Les salariés « ignorés » dans leurs demandes

Les salariés ont aussi fait part d’une « préoccupation grandissante chez leurs collègues » concernant « la politique d’Apple en matière de travail à distance ou depuis des lieux différents et la communication qui l’entoure ». Le courrier affirme que cette stratégie a même causé des démissions et pointe du doigt le manque de considération dont sont victimes les salariés sur ce point.

Ils ont évoqué le décalage ressenti entre l’expérience vécue par bon nombre d’entre eux et la perception des équipes dirigeantes au sujet du télétravail. « Au cours de l’année passée, nous nous sommes souvent sentis non seulement pas entendus, mais parfois même concrètement ignorés », déplorent-ils. Les salariés réclament donc une consultation générale, la prise en compte de l’impact écologique du retour au travail en présentiel et un processus de décision propre à chaque équipe.

Source Ouest France